lundi 30 mai 2011

Planche étalon

Sur un nouveau projet il faut souvent faire LA planche qui définira le reste de l'album, celle qui pose le style, l'esprit, celle à laquelle on se réfère quand on a un p'tit doute.
Comme je change souvent de style graphique, essayant de trouver celui qui conviendrait le mieux à l'histoire que je vais raconter, cette étape est fondamentale. Et autant dire qu'avant d'y arriver je passe par plein de stade où j'ai l'impression de ne plus savoir dessiner et de ne pas arriver à mettre un trait devant l'autre.

Dans ces cas-là il est bon de se replonger dans d'autres univers, d'emmagasiner un grand nombre d'images, très rapidement, s'en abreuver, se noyer dedans.
Dans mon cas, quand la cata n'est pas loin, je replonge avec allégresse dans l'oeuvre de Gustave Doré, me rappelant ainsi ce qu'est le dessin, à quel degré d'exigence il faut se placer, ne pas se contenter du trop peu, du passable.
En envisageant de travailler cette bd pour la première fois à l'encre, j'avais donc là un modèle on ne peut plus approprié, même si il est complètement intouchable.

Voici donc la planche qui lui fait directement référence et sur laquelle je m'appuie pour le reste de l'album en m'en éloignant évidemment par mal de points.

La planche à l'encre en noir et blanc sur papier aquarelle 300g au format 30x40cm.


Puis la mise en couleur directe où on flippe un peu sa race de foutre en l'air plusieurs heures du boulot précédent ! Aquarelle et pastel sec (et on prie pour que l'encre noire choisit tienne bien les différents passages humides...)



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